La consultation commence par l’interrogatoire qui précise les symptômes, motifs de consultation, mais aussi l’histoire traumatique et médicale du patient.
S’ensuit un examen statique, dynamique, étayé par les examens complémentaires, radios, IRM, scanner. Grâce à ses tests palpatoires spécifiques, l’ostéopathe va détecter les zones du corps présentant des restrictions de mouvement. Il va en définir l’origine articulaire, musculaire, viscérale ou aponévrotique. Ce qui aboutit au Diagnostic Ostéopathie Spécifique (D.O.S).
A partir du diagnostic, il va choisir les techniques les mieux adaptées pour ré-harmoniser les structures perturbées. Elles sont précises, adaptées et tiennent comptent des contre-indications ostéopathiques.
Ses techniques sont douces, allant du global au spécifique. Pour ma part, je privilégie l’approche globale, intuitive afin de rentrer en communication avec les tissus qui me guident vers leur difficulté. Comme l’a dit Rollin Becker : « seuls, les tissus savent ». Je reste fidèle aux précurseurs de l’ostéopathie qui ont su montrer comment de petits changements dans le corps peuvent provoquer de grands résultats. Il existe d’innombrables techniques correctives, de protocoles de travail et l’art du thérapeute est d’utiliser aux mieux sa boite à outils.
ATTENTION
Les séances d’ostéopathie peuvent donner des réactions. Durant les trois jours suivant une séance d’ostéopathie, rien n’est très significatif. Il peut être naturel de ressentir de la fatigue et des douleurs, ce n’est pas le signe d’un échec. Fatigue, courbatures et douleurs grippales sont dues à la remise en mouvement de zones invisibles. Les toxines et déchets non drainés par le corps vont à nouveau être réutilisés et filtrés par l’organisme. La nouvelle sollicitation de régions auparavant bloquées peut faire apparaître des douleurs. Voila pourquoi il est nécessaire d’attendre quelques jours entre deux séances.